Bannière article pollution des protections hygiéniques

De manière générale, une femme utilise entre 10 000 et 12 000 protections hygiéniques au cours de sa vie, ce qui représente une quantité considérable de déchets plastiques.

Pourquoi les tampons et les serviettes hygiéniques polluent autant ?

>Le plastique est couramment utilisé dans les tampons et les serviettes hygiéniques en raison de ses propriétés d’absorption et de sa facilité d’utilisation. Cependant, ces produits jetables contribuent à la pollution et à la production de déchets massifs.

Les tampons et les serviettes hygiéniques sont devenus une véritable source de pollution en raison de l’utilisation généralisée du plastique dans leur fabrication. Les tampons sont souvent emballés individuellement dans du plastique, contiennent des applicateurs en plastique, des ficelles en plastique et même une fine pellicule de plastique dans leur partie absorbante. Les serviettes hygiéniques, quant à elles, sont généralement dotées de nombreuses couches de plastique, de la base étanche aux matériaux synthétiques utilisés pour absorber les fluides. Cette utilisation généralisée du plastique a un impact considérable sur l’environnement, car plusieurs centaines d’années sont nécéssaires pour que le plastique se décompose complètement.

Une étude réalisée par Zéro Waste fait état de la pollution des protections hygiéniques

Selon une étude réalisée par Zéro Waste, les protections hygiéniques représentent environ 0,2 % des déchets ménagers en Europe. Cela équivaut à environ 590 000 tonnes de déchets jetés chaque année. De plus, l’utilisation de protections hygiéniques jetables entraîne des émissions de CO2, avec une moyenne de 5,3 kg de CO2 par femme et par an, soit environ 245 000 tonnes de CO2 à l’échelle européenne. Ces chiffres mettent en évidence l’impact environnemental significatif des protections hygiéniques conventionnelles.

Les protections hygiéniques usagées, souvent jetées dans les toilettes, se retrouvent dans les systèmes d’égouts et peuvent finir par contaminer les cours d’eau et les océans. Des études ont montré que des milliers d’applicateurs de tampons sont retrouvés sur les plages chaque année lors des opérations de nettoyage.

Un danger environnemental, mais également pour la santé

Outre la pollution plastique, les protections hygiéniques conventionnelles peuvent également contenir des produits chimiques dangereux pour la santé. Certaines marques de tampons contiennent du glyphosate, un herbicide potentiellement cancérigène, ainsi que des résidus de pesticides et de dioxines. De plus, les matériaux synthétiques utilisés dans les serviettes hygiéniques peuvent générer des composés chimiques tels que le dioxin-like, qui est également un produit potentiellement toxique. Le polyéthylène, le bisphénol (BPA) et de glyphosate , peuvent libérer des produits chimiques nocifs lorsqu’ils sont en contact avec la peau.

Des alternatives sont possibles

Afin de réduire la pollution liée aux protections hygiéniques et d’éviter l’exposition à des substances potentiellement dangereuses pour la santé, de plus en plus de femmes se tournent vers des alternatives durables aux protections hygiéniques conventionnelles. La cup menstruelle, fabriquée en silicone médical réutilisable, est devenue de plus en plus populaire. Elle peut être utilisée pendant des années et ne génère pas de déchets plastiques. Les culottes et les serviettes hygiéniques lavables sont également des options durables qui réduisent la pollution causée par les protections jetables.

Avoir conscience de l’impact environnemental

Dans l’ensemble, il est essentiel de prendre conscience de l’impact environnemental et des risques potentiels pour la santé associés aux protections hygiéniques conventionnelles. En choisissant des options durables, nous pouvons contribuer à réduire notre empreinte plastique, à préserver l’environnement et à protéger notre santé.

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Ne jetez plus, optez pour la seconde main !