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En 2014, l’ADEME (agence de la transition écologique) publiait une première étude sur le marché des invendus de produits non-alimentaires. Dans un contexte d’évolution de la prise de conscience des enjeux environnementaux et des changements législatifs en cours et à venir, comme la loi AGEC, l’ADEME publie en ce début d’année 2023 un nouveau rapport.

Cette étude permet notamment d’analyser :

  • Les causes des invendus : pourquoi certains types de stocks ne trouvent pas preneur.
  • Ce que deviennent les invendus : dans cette étude, cinq voies d’écoulement sont étudiées, comme le déstockage (revente par un tiers), dons aux associations, réparation, recyclage et destruction.
  • La valeur marchande des invendus non-alimentaires par secteurs clés.

Cette étude s’inscrit dans la continuité de l’entrée en vigueur de la loi AGEC. La loi AGEC est l’obligation pour les entreprises, de ne détruire leur stock d’invendus non alimentaire que s’ils ont auparavant essayé en vain de les revendre, de les donner, ou de les recycler. Cette loi aura sans aucun doute un fort impact sur le marché des invendus en France.

En 2019, on estime la valeur marchande du total des invendus en sortie de magasin et d’usine à 4,2Md€ en France.

Les secteurs les plus sujets aux invendus sont :

  • Les produits culturels : DVD, jeux … qui représentent 9% du chiffre d’affaires, soit 887 millions €.
  • Les vêtements et chaussures, qui représentent 4% du chiffre d’affaires, soit 1685 millions €.

Mais pourquoi une telle quantité de biens ne parvient pas à trouver d’acheteurs ?

3 raisons se dégagent, variables en fonction des secteurs :

  • 34% des invendus représentent les fins de séries et obsolescence marketing.
  • 28% représente l’absence de débouchés commerciaux, vente à perte interdite, déstockage.
  • Et enfin 24% représente les défauts mineurs qui altèrent les performances du produit.

Aujourd’hui, les invendus finissent pour la plupart en déstockage, en dons aux associations et en recyclage. Mais selon le rapport et l’analyse prévisionnelle de l’ADEME, le part du don associatif devrait progresser à la hausse, ainsi que pour le recyclage, grâce à la loi AGEC.

En effet, les entreprises de toutes tailles devront se plier aux exigences de cette nouvelle loi. Il en découlera une mutation de la nature des dons reçus par les structures réceptrices et par les intermédiaires de logistique, avec des lots à tailles plus variables (stocks importants des grands groupes, et petits lots de PME ). Il sera primordial pour les acteurs du don de s’adapter à ces changements.

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Ne jetez plus, optez pour la seconde main !