Le 29 décembre 1970, l’humanité avait épuisé la totalité des ressources annuelles de la planète. Cette année, nous atteindrons le Jour du Dépassement de la Terre le 28 juillet.
Le Jour du Dépassement de la Terre correspond au jour de l’année où l’humanité a consommé l’entièreté des ressources naturelles que la planète produit en un an. Désormais, à l’aube de la deuxième moitié de cette année 2022, nous puisons déjà dans ses réserves.
Ce bilan est dressé chaque année depuis 1981, grâce à un calcul créé par Global Footprint Network, qui met en relation la consommation annuelle de l’humanité en ressources naturelles, et la capacité de régénération de la planète.
Un bilan contrasté
Si le confinement en 2020 avait permis un meilleur score en repoussant la date au 22 août, nous recensons cette année le pire bilan jamais connu.
En cause : la société de surconsommation, la déforestation, la surpêche, la surexploitation agricole et les émissions de gaz à effet de serre, qui ne font qu’augmenter d’années en années, car faisant partie de notre mode de fonctionnement sociétal.
Quelles sont les solutions pour y remédier ?
Face à ce constat des plus alarmants, et alors que nous vivons l’un des étés les plus chauds de l’histoire, il est urgent de se rendre compte de nos modes de consommation sont toxiques pour la planète : nous devons désormais nous tourner vers l’économie circulaire, le zéro déchet, la limitation des émissions de CO2. Que ce soit par le biais d’une politique d’entreprise ou en tant que consommateur, nous sommes tous acteurs et responsables des ressources que nous utilisons.
« La mise en place de solutions circulaires donne aux entreprises I’opportunité exceptionnelle de réussir dans un avenir prévisible. » Mathis Wackernagel de Global Footprint Network.