Le plan d’Engie pour une Europe neutre en carbone en 2050

La transition énergétique est un défi colossal pour l’Europe. Abandonner progressivement les énergies fossiles au profit de sources bas carbone représente un changement de paradigme profond pour nos sociétés. Mais c’est un virage indispensable à négocier pour lutter contre le réchauffement climatique.  

Dans ce contexte, le groupe énergétique français Engie a mené une vaste consultation citoyenne auprès de 10 000 Européens dans 10 pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Pologne, Pays-Bas, Belgique et Roumanie). L’objectif étant de prendre la température sur cette transition énergétique en cours et identifier les principaux défis à relever. 

Si les résultats de cette étude confirment une large adhésion des populations au principe même de cette mutation énergétique, ils mettent aussi en lumière des interrogations et des craintes qu’il faudra lever. C’est fort de ces enseignements qu’Engie formule désormais 5 recommandations majeures aux dirigeants européens pour réussir cette indispensable mais complexe transition. 

Intégrer l’impératif de maîtrise des coûts 

Première recommandation : prendre en compte des préoccupations des citoyens 

Tenir compte des préoccupations des citoyens sur le pouvoir d’achat en intégrant l’impératif de maîtrise des coûts dans la stratégie énergétique européenne. Si près de 9 Européens sur 10 se disent favorables à l’accélération de la transition verte, nombreux sont ceux qui redoutent son impact sur leur budget. 

 « Le dilemme fin du monde contre fin du mois, mis en lumière par le mouvement des Gilets jaunes en France dès 2018, trouve sa pleine résonance dans notre étude », souligne Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès associée à la consultation. « Il faut désormais démontrer que cette transition peut avoir lieu à un coût acceptable et que l’avenir qu’elle dessine est désirable. »