Les nouveaux métiers de l’économie circulaire

La transition vers un modèle économique circulaire, basé sur les principes de réemploi, réparation, réutilisation et recyclage des ressources, ne se fera pas sans bouleverser en profondeur le paysage des métiers existants. Loin d’être une menace, ce changement de paradigme représente au contraire une formidable opportunité de création d’emplois non délocalisables, au service d’un modèle économique plus vertueux et durable.

Une économie créatrice d’emplois

Selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le secteur du réemploi et de la réparation pourrait créer jusqu’à 500 000 emplois d’ici 2030 en France. Un gisement d’emplois locaux considérable, qui ne demande qu’à être exploité pour accompagner la mutation de notre économie vers plus de circularité.

Car en remplaçant le modèle économique linéaire traditionnel « extraire, produire, consommer, jeter » par une logique de réutilisation et de valorisation des ressources existantes, l’économie circulaire ouvre la voie à de nouveaux métiers et de nouvelles activités créatrices d’emplois.

Des emplois par nature non délocalisables, puisqu’ils sont liés à la gestion des flux de matières et de déchets sur les territoires. Une opportunité unique de relocaliser une partie de l’activité économique, tout en réduisant notre dépendance aux importations de matières premières.