Du 6 au 18 novembre, les 196 pays signataires de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques se réunissent pour parler climat à Charm-El-Cheikh, en Égypte.
L’objectif premier : contenir la hausse globale des températures à 1,5°C, conformément à l’Accord de Paris signé en 2016 lors de la COP21.
Dans un contexte géopolitique actuellement tendu, les catastrophes climatiques se sont enchaînées, entre des vagues de chaleur records, des pénuries alimentaires et énergétiques, et un rapport du GIEC alarmant sur l’état de notre planète.
Parmi les grands sujets attendus pour cette édition : la réduction des émissions des gaz à effet de serre, dont la France figure actuellement parmi les plus gros émetteurs.
Pour respecter l’Accord de Paris, ces émissions doivent diminuer de 43% d’ici 2030. Un chiffre conséquent, encouragé par le Pacte de Glasgow qui a notamment fait promettre à l’Europe de diminuer ses émissions de 55%, également d’ici 2030, mais qui n’est toujours pas respecté.
Le marché du carbone, la crise énergétique, la biodiversité, les énergies fossiles et l’agriculture figurent aussi parmi les sujets principaux de cette convention, qui déboucheront à un bilan mondial en prévision de la COP28.
