Le 22 décembre dernier, le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) a dévoilé une première version d’une feuille de route ambitieuse préparée par Laura Létourneau. L’objectif principal de cette initiative est de mettre en place une « organisation désilotée », favorisant une approche plus collaborative et intégrée. Pour concrétiser cette vision, un comité stratégique numérique et données sera créé, coprésidé par le SGPE et la Direction interministérielle du numérique. Ce comité supervisera la mise en œuvre des 147 actions prévues dans le document et sera appuyé par des comités thématiques, visant à décloisonner les projets. En parallèle, un fonds interministériel de 250 millions d’euros est envisagé pour l’année 2024 afin de financer ces initiatives. Dans cet article, nous explorerons les principales composantes de cette feuille de route, ses implications et les enjeux liés à la gouvernance décloisonnée dans le domaine de la planification écologique.
Création d’une Organisation désilotée
L’élément central de la feuille de route est la création d’une « organisation désilotée ». Cette approche vise à briser les barrières traditionnelles entre les différentes entités gouvernementales et à favoriser une collaboration plus étroite. Le comité stratégique numérique et données, avec sa coprésidence entre le SGPE et la Direction interministérielle du numérique, incarne cette volonté de coordination. Il aura pour mission de superviser la mise en œuvre des mesures prévues dans la feuille de route, en mettant l’accent sur une utilisation efficace des données et des technologies numériques pour atteindre les objectifs écologiques.
Comités Thématiques pour décloisonner les projets
La mise en œuvre des 147 actions définies dans la feuille de route sera appuyée par des comités thématiques. Ces comités regrouperont des experts et des acteurs pertinents autour de domaines spécifiques pour garantir une approche holistique. L’idée est de décloisonner les projets en favorisant un échange d’expertise et en encourageant la coopération entre les différentes parties prenantes. Cette approche collaborative devrait permettre une meilleure efficacité dans la réalisation des objectifs fixés, en exploitant les synergies et en évitant les duplications inutiles.
Financement par un Fonds Interministériel
La concrétisation de cette ambition nécessite des ressources financières conséquentes. C’est pourquoi la création d’un fonds interministériel de 250 millions d’euros pour l’année 2024 est envisagée. Ce fonds servira à financer les différentes initiatives de la feuille de route, garantissant ainsi la mise en œuvre efficace des actions prévues. La transparence et la responsabilité dans l’utilisation de ces fonds seront cruciales pour maintenir la confiance du public et des parties prenantes dans le processus de planification écologique.
Incitation à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle
Parmi les mesures proposées, on note une incitation particulière envers les collectivités et les agents du ministère de l’Écologie à s’emparer des outils d’intelligence artificielle (IA). L’utilisation de l’IA peut jouer un rôle crucial dans l’analyse des données environnementales complexes, permettant ainsi une prise de décision plus éclairée. Cette incitation vise à créer une culture d’innovation et à exploiter pleinement le potentiel des technologies émergentes pour relever les défis écologiques.
Renforcement des Plans de Reprise d’Activité face aux risques climatiques
Une autre dimension importante de la feuille de route concerne le renforcement des plans de reprise d’activité des secteurs numériques en fonction des risques climatiques. La planification écologique ne peut ignorer les implications potentielles des changements climatiques sur les infrastructures numériques. En renforçant les plans de reprise d’activité, le gouvernement vise à assurer la résilience des systèmes numériques face aux événements climatiques extrêmes, minimisant ainsi les perturbations potentielles.
Concertation Publique sur la feuille de route
La feuille de route élaborée par le SGPE fera l’objet d’une concertation publique au cours des six prochains mois. Cette démarche vise à garantir l’inclusion de diverses perspectives et à recueillir les commentaires et suggestions du public. Une gouvernance décloisonnée ne peut réussir que si elle est acceptée et soutenue par la société dans son ensemble. La concertation publique offre une occasion cruciale d’assurer la légitimité de la feuille de route et de la rendre véritablement représentative des besoins et des aspirations de la population.
La feuille de route du Secrétariat général à la planification écologique marque un tournant significatif vers une gouvernance décloisonnée. En mettant l’accent sur l’utilisation des données et des technologies numériques, elle offre une approche intégrée pour aborder les défis complexes de la planification écologique. Les mesures telles que la création d’un comité stratégique, l’établissement de comités thématiques, le financement par un fonds interministériel et l’incitation à l’utilisation de l’IA reflètent une vision audacieuse pour l’avenir. La concertation publique pendant les prochains mois sera cruciale pour affiner et renforcer cette feuille de route, garantissant ainsi son succès dans la réalisation d’une planification écologique durable et efficace.
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